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La mandature 2021-2026 du Conseil économique, social et environnemental, présidée par Thierry Beaudet, a débuté le 18 mai 2021. Le décret n° 2021-309 fixant la répartition et les conditions de désignation des membres du Conseil économique, social et environnemental avait été publié le 24 mars, à la suite de la réforme du Conseil par la loi organique du 15 janvier 2021. En savoir plus sur la réforme du Conseil.
Les trois organisations syndicales Confédération Paysanne, FSU et Union syndicale Solidaires forment le groupe « Alternatives sociales et écologiques », qui s’investit pour faire du CESE un espace où des alternatives puissent être prises en compte.
Ses trois organisations ont souvent participé conjointement aux luttes relatives aux questions sociales et écologiques. Autant d’expériences concrètes communes qui sont des points d’appui dans une période particulière et charnière à bien des égards.
Il s’agit également ainsi de contribuer à une meilleure reconnaissance du rôle et la parole du CESE, seule institution qui représente la société civile organisée.
QUELS SONT LES ENJEUX DU GROUPE AU CESE ?
Nous sommes face à des urgences sociales et environnementales, intensifiées par la pandémie actuelle, qui engendre de la précarité, de l’incertitude. Le risque est grand d’accentuer les inégalités déjà persistantes dans nos sociétés.
L’enjeu pour notre groupe, au sein du CESE, est d’apporter des propositions concrètes et partagées pour assurer toutes les transitions, environnementales mais aussi économiques et sociales.
Le CESE se doit d’être audacieux et innovant, d’être ouvert et de ne s’interdire aucune alternative. Il s’agit d’aller chercher et de s’appuyer sur la diversité et la créativité de tous les acteurs, de toutes celles et ceux qui sont porteurs d’initiatives dans les territoires afin de permettre la réduction des inégalités et de favoriser l’accès effectif aux droits, au progrès, à une alimentation de qualité, à un emploi stable et non délocalisable, à la culture pour toutes et tous. Les services publics comme ceux de la de santé, de l’éducation, de la recherche et de la formation ont un rôle important à jouer.
Le CESE doit permettre à la société civile de s’engager pour faciliter les nécessaires évolutions tout en cherchant à répondre aux enjeux de cohésion sociale, de solidarités nouvelles et de démocratie.
À la demande de la Première ministre, le CESE a mis en place une Convention citoyenne sur la fin de vie, composée de citoyennes et citoyens tirés au sort. Cette consultation du public prévoit, selon les termes de loi organique du 15 janvier 2021 et l’article 27 du règlement intérieur, la production d’un avis du CESE. C’est dans ce cadre que le bureau du CESE a procédé à la création d’une Commission temporaire en charge de rendre un avis sur la fin de vie.
Sur la base de cette saisine gouvernementale, la commission temporaire organise ses travaux en bonne articulation avec ceux de la convention citoyenne et de manière complémentaire. Elle réunit des conseillères et conseillers désignés par les 19 groupes du CESE qui rassemblent les organisations de la société civile représentées au CESE. Du fait de sa composition, la Commission apporte un éclairage particulier et différent sur la question : celui de la société civile organisée.
La Convention citoyenne est strictement indépendante des travaux de la Commission temporaire du CESE.
Lors d’une première phase, la commission temporaire établit un bilan de la loi « Claeys-Leonetti » créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Dans une deuxième phase, la commission temporaire prépare un avis qui pourra prendre en compte notamment les propositions de la convention citoyenne, dans le cadre d’un continuum délibératif.
Le CESE joue ainsi son rôle de « relais entre la participation citoyenne et celle des corps intermédiaires » comme l’indique France Stratégie dans son rapport de mai 2022 « Soutenabilités ! Orchestrer et planifier l’action publique ».
La mandature 2021-2026 du Conseil économique, social et environnemental, présidée par Thierry Beaudet, a débuté le 18 mai 2021. Le décret n° 2021-309 fixant la répartition et les conditions de désignation des membres du Conseil économique, social et environnemental a été publié le 24 mars, à la suite de la réforme du Conseil par la loi organique du 15 janvier 2021. En savoir plus sur la réforme du Conseil.
La CFE-CGC est le syndicat français dédié à la défense des intérêts des cadres et de l’encadrement tant dans l’entreprise que dans la société. La Confédération Française de l’Encadrement CGC est composée de fédérations et de syndicats professionnels. Elle est représentée dans l’entreprise par la section syndicale et dans toutes les instances paritaires (logement, formation, retraite, Unedic etc.). Elle représente par ailleurs la société civile dans des instances de décision : CESE, CESER, Conseils d’administration, Commissions départementales et régionales, notamment pour l’emploi. La CFE-CGC est un acteur incontournable pour une médiation et négociation permanentes entre les intérêts catégoriels et intérêts généraux.
QUELS SONT LES ENJEUX DU GROUPE AU CESE ?
La CFE-CGC est convaincue de la nécessité de représentation au CESE, assemblée essentielle à l’évaluation des politiques publiques, du 1er mot avant la loi, la maison du dialogue, de la représentativité de la société civile organisée.
Les enjeux et les opportunités du groupe sont d’accompagner dans les transformations nécessaires à tous nos territoires et aux citoyens pour relever les défis des transitions sociales, économiques et environnementales au sein des commissions et délégations permanentes. (Economie, Education, Santé, Travail, Affaires Internationales, Droit des femmes, Outre-mer).
Le groupe CFE-CGC est partie prenante de leviers d’efficacité permettant d’orienter notre pays et tous ses territoires vers une économie plus durable, plus responsable avec un partage de la valeur, laissant plus de place à l’investissement, à la recherche et à l’emploi.