Mobilités durables : le CESE lance ses travaux

Malgré le désir, que l'on observe depuis la Covid, de revenir vivre dans des zones moins densément peuplées, la diminution du nombre d'habitants, de services publics et d'activités économiques se poursuit.

Des moyens de transport vitaux dans les zones rurales 

Aujourd'hui, il n'est plus possible d'accomplir dans les zones rurales les actes élémentaires de la vie sans moyens de transports : se ravitailler, se soigner, travailler, étudier, accéder aux lieux de culture, entretenir des liens familiaux et sociaux... Pourtant, on constate que les transports collectifs s'y sont raréfiés et que le recours à la voiture est la solution la plus fréquente, malgré des difficultés sur le plan financier au niveau individuel, mais aussi sur le plan climatique. 

Les pouvoirs publics estiment que d'ici à 2040, la demande de mobilité connaîtra une augmentation de 20 à 30%. 

Des solutions de mobilités durables difficilement mises en place

La mise en place de solutions de mobilités durables et accessibles à tous, qui doivent de surcroît prendre en compte la grande diversité des réalités locales, se heurte à des objectifs de rentabilité, faute de moyens permettant une massification. Malgré la loi d'orientation des mobilités adoptée en 2019, la mise en œuvre de solutions adaptées reste essentiellement le fait d'initiatives et de dynamiques locales encore sporadiques.