Geneviève de Gaulle Anthonioz entre au Panthéon

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A l'occasion de l'entrée au Panthéon de Geneviève de Gaulle Anthonioz le 27 mai 2015, le CESE souhaite lui rendre un hommage républicain.

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Geneviève de Gaulle-Anthonioz naît en 1920. Nièce du Général de Gaulle et étudiante en histoire, elle rejoint le « Réseau du musée de l’Histoire » dès 1940. En 1943, dénoncée, arrêtée et internée à Fresnes, elle est déportée en janvier 1944 au camp de concentration de Ravensbrück. C’est dans l’expérience concentrationnaire nazie qu’elle rencontre Germaine Tillion avec qui elle se liera d’amitié. Elle racontera, à la fin de sa vie, son expérience dans un livre La traversée de la nuit. Après la Guerre, elle préside l’Amicale des déportées et internées de la résistance jusqu’à sa mort en 2002.

Au début de la Ve République, elle travaille au Ministère de la Culture avec André Malraux. Pour elle, la culture ne doit pas rester la propriété des privilégiés mais devenir accessible à tous. Toujours dans le souci de ne pas oublier les exclus, elle s’occupe des prisonniers algériens pendant la Guerre d’Algérie.

En 1958, elle adhère à l’association du Père Joseph Wresinski, Mouvement Aide à Toute Détresse, devenant par la suite ATD Quart-Monde. En 1964, à la mort du Père Wresinski, elle prend la tête de l’association.

En 1988, elle remplace le Père Joseph Wresinski au Conseil économique et social et porte en 1995 un rapport et un avis sur « L’évaluation des politiques publiques de lutte contre la grande pauvreté ».

20 ans après, ces exclus n’ont pas disparu. Au-delà du symbole les consciences républicaines et démocratiques doivent se raviver pour que la lutte contre la pauvreté et l’exclusion ne soit pas oubliée.

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