La gestion de l'eau et de l'assainissement dans les Outre-mer, le CESE a adopté son avis

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Travaux et auditions
Date de publication
Chapeau

Le CESE a adopté à 105 voix pour, 10 contre et 5 abstentions,  l'avis "La gestion de l’eau et de l’assainissement dans les Outre-mer" rapporté par Michèle Chay (Groupe CGT) et Sarah Mouhoussoune (Groupe Outre-mer) au nom de la Délégation aux Outre-mers présidée par Eric Leung (Groupe Outre-mer).

Corps

Pour un service de qualité d'accès à l'eau
restaurant la confiance des populations ultramarines

1/4 de la population de Guadeloupe n’a pas accès tous les jours à l’eau, du fait des nombreuses coupures. Les tarifs pratiqués de l'eau en Outre-mer sont les plus élevés de notre territoire. A cela s'ajoutent les difficultés : vétusté du réseau de distribution et des infrastructures, lanque d’investissement financements, problèmes de gouvernance...

Droit fondamental, qui relève de la dignité pour toutes et tous et reconnu par l'ONU, l'accès à l'eau doit être effectif dans tous les territoires d'Outre-mer. Au croisement de politiques publiques nationales et locales, d’aménagement du territoire, de protection de l’environnement, de santé, l’eau, comme bien commun, exige des réponses urgentes, pérennes et territorialisées. Pour respecter ce droit fondamental, il faut donner à tous un accès urgent à une eau de qualité dans tous les territoires de la République, particulièrement les Outre-mer.

Les recommandations clés du CESE :

  • Engager un plan d’action prioritaire pour l’eau en Guadeloupe, Martinique et à Mayotte avant 3 ans pour supprimer les interruptions de service ou « tours d’eau » 
     
  • Déposer une proposition de loi conférant un « droit opposable à l’accès à l’eau potable pour tous et toutes » -
     
  • Mettre en place un « tarif social de l’eau » et distribuer des « chèques eau »

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