Exposition "A contre-emploi, un autre regard sur le chômage"

Catégorie
Évènements
Date de publication
Sous-titre
Du 10 mars au 10 avril 2018 sur les grilles du CESE
Chapeau

Le CESE, en partenariat avec Pôle emploi, présente du 10 mars au 10 avril 2018, sur les grilles extérieures du Palais d’Iéna, rue Albert de Mun, une exposition photos composée de 20 portraits de demandeur.euse.s d’emploi de tout âge et profil. L’objectif : proposer un autre regard sur le chômage et ses conséquences.

Corps
Cette initiative artistique, intitulée « A contre-emploi, un autre regard sur le chômage », s’inscrit dans la lignée de l’avis adopté le 10 mai 2016, « L'impact du chômage sur les personnes et leur entourage : mieux prévenir et accompagner », porté par Jacqueline Farache (Groupe CGT), membre de la section des Affaires sociales et de la santé du CESE. En effet, chaque année, 14 000 décès sont imputables au chômage. Ce dernier augmente aussi le risque de séparation des couples et compromet l’avenir des enfants.
 
Pour y remédier, le CESE a notamment préconisé dans son avis l’organisation d’un suivi sanitaire et psychologique précoce et l’accompagnement renforcé en termes d’accueil et d’insertion sociale et professionnelle. Surtout, il a rappelé qu’il fallait changer le regard sur les personnes au chômage pour lutter contre les discriminations fondées sur la précarité sociale.
 
C’est tout l’esprit de cette exposition, élaborée pendant près d’un an et demi par l’artiste et photographe Mehrak et la journaliste, historienne de formation, Hélène Frouard. Didier Demazières, directeur de recherche au CNRS, en a rédigé l’introduction. A travers ces 20 portraits, on retrouve 20 parcours singuliers loin des clichés habituellement véhiculés sur les personnes privées d’emploi, du directeur informatique à l’éducatrice spécialisée en passant par l’électricien. Ces témoins ont accepté de sortir de l’ombre pour prendre la parole et raconter leur solitude, leur cheminement, leurs difficultés et leurs espoirs. Une façon originale de souligner que le chômage ne se résume pas à une courbe mais que derrière les chiffres se profilent des vies humaines qui traversent l’épreuve de la privation d’emploi et expriment la volonté de rebondir, de s’en sortir, de se réaliser à travers un travail à leur mesure.
 
Rendez-vous sur les grilles de la rue Albert de Mun, Paris 16.

À voir également