#37 - Mars 2021

Une page se tourne pour le CESE, celle de la mandature 2015-2020. Une mandature qui aura oeuvré en faveur de la réforme du Conseil et sa modernisation.
Au sein du groupe, cette mandature avait permis l'ajout d'un siège supplémentaire, aujourd'hui mis en péril par le renouvellement. Cela permettait pourtant une représentation équilibrée avec deux organisations étudiantes, 3 organisations de jeunes et un mouvement de jeunesse. 

Ensemble, nous avons construit puis porté un plaidoyer en faveur de la représentation des jeunes par elles.eux-mêmes et la volonté de permettre à chacune et chacun, à travers une réforme des politiques de jeunesse, d'être pleinement acteur.rice de son parcours d'insertion sociale et professionnelle. 
Le groupe retiendra de cette mandature les avancées en matière de démocratie participative, la participation citoyenne étant désormais inscrite dans les prérogatives du CESE. Il retiendra également l'évolution de la position de la société civile organisée à l'égard de l'ouverture des minima sociaux dès 18 ans. 
Il retiendra enfin les liens créés avec les un.e.s et les autres, en dépit des opinions parfois divergentes et cette faculté de trouver des consensus au profit de l'intérêt général. 

Merci à toutes et à tous, et bon vent !
Lilâ Le Bas, Présidente du groupe
A LA UNE
Diminution inacceptable de la représentation des jeunes au CESE ! 

Alors que le décret révélant la composition du CESE 2021-2026 vient d'être publié, le groupe constate que le Gouvernement n'entend pas les appels des jeunes.

Si depuis 2015, en plus des 2 organisations étudiantes les plus représentatives, le groupe disposait de 2 sièges réservés aux organisations de jeunes à travers le FFJ et 1 siège pour le mouvement de jeunesse des Scouts et Guides de France, cette représentation est amputée d'un siège pour le FFJ et met en concurrence la représentation d'une organisation de jeune ou un mouvement de jeunesse à travers le siège réservé au CNAJEP. 

A la suite de la publication du rapport Combrexelle relatif au renouvellement du CESE, le groupe avait pourtant alerté le Premier Ministre sur le message véhiculé par une telle décision de réduction de la représentation des jeunes dans la seule institution où une place leur est accordée. Ce alors que nous traversons une période particulièrement difficile pour la jeunesse et alors que le sentiment de ne pas être entendu.e.s, la défiance envers les institutions allait déjà croissant avant la crise sanitaire. 

Cette nouvelle composition du CESE, qui par la réforme passe de 233 à 175 membres, a soulevé une vague de contestations de la part d'associations jusque-là représentées. Force est de constater qu'en pleine crise sanitaire, alors que la pauvreté explose, notamment chez les jeunes et que les inégalités entre les femmes et les hommes se sont de nouveau creusées depuis le premier confinement, le gouvernement estime pourtant légitime que les associations qui les représentent et défendent leurs intérêts soient la variable d'ajustement du CESE réformé. 
 
ACTUALITÉS DU GROUPE
Tribune : "Pour qu'avoir 20 ans en 2021 soit moins difficile qu'en 2020" 

Le 28 février dernier est parue dans le Journal Le Monde, la tribune à l'initiative de Bertrand et de Mme Marie-George Buffet, co-signée par des membres du CESE et des député.e.s de l'Assemblée Nationale. 

A l'origine de cette tribune, le rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur les conséquences de la crise sanitaire sur les enfants et la jeunesse, dont Mme Marie-George Buffet était rapporteure en fin d'année dernière ainsi que la déclaration du CESE "Jeunes, le devoir d'avenir" porté au nom du Bureau par Bertrand. 

Une tribune qui reprend donc les propositions communes de ces deux travaux, en faveur d'une amélioration de la prise en compte des jeunes au sein du système de protection sociale, au sein des instances démocratiques et qui appelle aussi à une re-dotation des services de santé et notamment de santé mentale en direction des enfants et des jeunes, actuellement sous-financés et débordés.
Un dernier point qui fait écho à un avis adopté le 24 mars par le CESE sur l'amélioration du parcours de soin en psychiatrie
Derniers jours au CESE !

Le groupe a pu se réunir une dernière fois en présentiel, dans le respect des mesures sanitaires, avant la fin du mandat afin d'assister à la dernière assemblée plénière du CESE. L'occasion de faire le bilan de ces 5 années à travailler ensemble et des bons moments partagés.

Il manquait malheureusement Emelyn Weber, que de nouveaux projets avaient contrainte à quitter le CESE quelques semaines avant la fin de la mandature. 

L'occasion de discuter aussi de l'avenir du groupe dans la prochaine mandature et de passer le flambeau ! 

Un grand merci à Lilâ, Bertrand, Emelyn et Antoine pour l'immense travail accompli au sein du groupe et leur bonne humeur indéfectible et bienvenue à Kenza et Agathe qui devraient faire partie de la prochaine mandature !

Rendez-vous le 2 mai !
Intervention de Lilâ à un Webinaire organisé par ESS France !

Lilâ, en tant que présidente du groupe au CESE, a participé mercredi 31 mars à un webinaire organisé par ESS France sur le thème "30 ans en 2030 ça ressemblera à quoi ? Les jeunes à la conquête de l'ESS !" 
Aux côtés de Lilâ, sont intervenu.e.s : 
- Pauline Raufaste, secrétaire générale du centre des jeunes dirigeants de l'ESS 
- Fabrice Gouin, président de la coopérative d'utilisation de matériel agricole du Sillon (44)
- Claire Thoury, déléguée générale de Animafac

L'intégralité du webinaire sera prochainement disponible au re-visionnage sur la chaîne youtube "la République de l'ESS" ! 
"Autonomes ou délaissé.e.s : en finir avec les sorties sèches des jeunes majeur.e.s issu.e.s de l'aide sociale à l'enfance". 

Faisant écho son avis "prévenir les ruptures dans les parcours de protection de l'enfance", rapporté en 2018, Antoine a été interviewé par des étudiant.e.s dans le cadre d'un travail sur les sorties sèches de l'aide sociale à l'enfance pour les jeunes majeur.e.s.

L'occasion de revenir sur les problématiques d'obligation d'autonomisation précoce pour ces jeunes dont le parcours pendant l'enfance et l'adolescence a souvent été plus difficile et morcelé ou encore sur le mille-feuille de dispositifs rendant peu lisibles les aides disponibles et dont les composantes les plus connues (garantie jeune, contrat jeune majeur.e) sont des dispositifs de courte durée ne permettant pas une stabilisation pérenne de la situation du ou de la jeune. 

Et de rappeler qu'en termes d'accompagnement des jeunes majeur.e.s sortant de l'ASE entre 18 et 21 ans, les départements, à qui revient cette compétence, n'ont pas d'obligation légale mais seulement la faculté d'accompagner ces jeunes, provoquant de grandes inégalités d'un département à l'autre. 
ACTUALITÉS DU CESE
La mandature 2015-2020 s'achève au CESE !

L'actualité de ces deux dernières semaines a été particulièrement chargée au CESE avec pas moins de 13 avis, rapports et résolutions à examiner en assemblée plénière sur 5 jours.

Des plénières qui ont notamment permis d'adopter l'avis "Crise sanitaire et inégalités de genre", "Ecole à l'ère du numérique", "Améliorer le parcours de soin en psychiatrie" ou encore le "rapport annuel sur l'état de la France 2021", seule saisine obligatoire de la part du gouvernement. Mais également de dresser, dans une ultime session, le bilan de la mandature 2015-2020 en présence de M. Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement, le CESE et de la participation citoyenne. 
ACTUALITÉS DANS LES CESER
Avis sur l'ESR rapporté par Rémy Léger au CESER Normandie ! 

Rémy Léger, conseiller représentant la FAGE au CESER Normandie a rapporté récemment un avis intitulé "Enseignement supérieur et recherche en Normandie : une force d'attraction à développer". 
Cet avis s'attache à tirer les leçons de la crise sanitaire, qui a durement affecté les étudiant.e.s, pour réinventer l'ESR normand de manière à le rendre plus attractif, plus à-même de répondre à la détresse des étudiant.e.s mais aussi à leurs aspirations, notamment en matière de développement durable.

L'avis met également l'emphase sur les formations de 3ème cycle pour lesquelles les inscriptions sont en baisse malgré une offre de qualité au sein des universités normandes. Cela renvoie en partie au besoin plus global de mobilisation de l'ensemble des acteur.rice.s afin de mieux communiquer sur les offres de formations et sur les débouchés au niveau national et international. 

Il revient enfin sur l'importance d'une meilleure valorisation des sciences humaines et sociales, parent pauvre de l'ESR, bien qu'elles donnent des clefs de lecture essentielles au décryptage des phénomènes sociétaux. 

Bravo et merci à lui ainsi qu'à l'ensemble des conseiller.ère.s du CESER Normandie qui ont travaillé sur cet avis. 

Avis à consulter ici !
Contact
Une remarque ? Une proposition ? Une demande de contact avec les conseiller.ère.s du groupe ?
Contactez Héloïse Péaud, collaboratrice du groupe :
[email protected]
01 44 43 64 41
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