Relever les défis de l’élevage français pour assurer sa pérennité, nouvelle réflexion du CESE

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L'alimentation et la souveraineté alimentaire sont redevenues des préoccupations majeures. 

Bien que présentes dans les 60 politiques prioritaires du gouvernement et dans les 7 thématiques de la planification écologique, le secteur de l’élevage en France, toutes filières confondues, est confronté à des difficultés majeures qui mettent en péril sa pérennité.

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Changements climatiques, zoonoses, impacts environnementaux de l'élevage, évolution des comportements alimentaires (réduction voire suppression de produits d’origine animale : viande, laitages, œufs),... les défis sont nombreux pour l'élevage français.

Un double paradoxe entre production et consommation

La consommation de produits carnés diminue fortement en France qui pourtant importe massivement de viande de poulet et de porc à bas coûts. Selon FranceAgriMer le déficit commercial des filières animales (bovins, porcins, ovins, caprins, volailles…) s’élevait à plus de 1,2 milliard € en 2020. 

La transmission des exploitations rendue complexe par la hausse des coûts des terrains ou la désaffection pour le métier, la difficulté à générer de la rentabilité renforcent la vulnérabilité de ce secteur pourtant essentiel à notre souveraineté alimentaire.

Des avantages méconnus

Pourtant, l’élevage présente des intérêts majeurs pour la France sur les plans économique, social, environnemental et territorial : stockage du carbone, apports de fertilisants organiques naturels, entretien et équilibres des paysages, maintien de traditions, attractivité touristique….

Il constitue la principale activité agricole dans de nombreuses zones, en particulier de montagne dont les sols et le climat ne sont pas adaptés aux productions végétales.  

Le projet d'avis rapporté par Marie-Noëlle Orain et Anne-Claire Vial au nom de la Commission Territoires, agriculture et alimentation présidée par Henri Biès-Péré dressera un état des lieux des différentes filières prenant en compte la diversité de leurs systèmes de production, ainsi qu'une analyse de leurs forces et faiblesses respectives.
Dans un second temps, il formulera des préconisations pour mettre en œuvre les actions nécessaires à la transition permettant d’assurer l’avenir de l’élevage français.

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